• ETAPE 28 – Goa, 0n avait besoin de toi – 18 au 24 janv 2010

    On a donc repris le train pour continuer vers le Sud de l’Inde car tout le monde nous dit que c’est completement different... So let’s go !

     

    VELHA GOA :

    La vieille Goa. Il ne reste presque rien de cette ancienne capitale. Mais ce qui reste est pour moi splendide : des vieilles batisses dont 3 edifices religieux les 1 a cote des autres : la cathedrale Ste Catherine, l’eglise St Francois d’Assise et la Basilique Bom Jesus.

    Et comme Flo ca n’est pas sa tasse de the, il garde nos sacs pendant que je visite ;-) Quelle belle equipe !

     

    PANAJI :

    Tres agreable petite ville ou il fait bon y flaner. Les sites a visiter se font en 1h. Il y a sa jolie eglise toute bleue et blanche mais se sont les rues qui sont sympas surtout, tout d’un coup on se croirait au Portugal. Normal Panaji fut aussi une capitale sous l’occupation portugaise...

    Les gens trop trop gentils, on n’est pas habitue, on se dit qu’il doit y avoir anguille sous roche... mais non !

    Ils ont l’air aussi plus intelligent (ahahah) et ont pense aux motos taxi donc Adieu rickshaws qui nous harcellaient.

    On passe 2 jours a « planifier » notre sejour a Goa. Ca a l’air tellement sympa qu’on a envie de prendre notre temps.

    Ils ont l’air aussi beaucoup plus ouvert que dans le Nord, la preuve : on est tombe dans un bar ou le barman est une femme et ou on a le droit de boire de l’alcool ! C’est dans ce bar qu’on a rencontre 2 berlinois Eva et Marius, super sympas.

     

    MARGAO :

    On nous avait prevenu la ville n’est pas geniale mais pratique pour louer un scooter, chose qu’on a faite. On a aussi quand meme visite le Marche couvert : chaud et avec une forte odeur de poisson ou je n’ai pas pu m’empecher de degusteR un lassi mais avec un gout de poisson... C ‘est pas leur truc le lassi dans le sud !

     

    Nous voila en selle pour une promenade de 4j ou nous avons prevu de nous arreter quand on voudra avec pour point B, Agonda, que Marius et Eva nous ont conseille !

    Cette route sous les palmiers longe differentes plages = superbe !

     

    BENAULIM :

    On a envie de voir la plage alors on va a la 1ere qui est a 6km ! Bon ben pas terros, pas mal de blanbeques..., normal on a tous la meme envie...

    On continue...

     

    Les plages sont tres grandes, avec du sable blanc et qq complexes hoteliers plus ou moins luxueux... qui attirent beaucoup les russes. Sur certaines les menus sont en russe uniquement !

    Il y a, of course, les plages des soixante huitards...

    On se regale a conduire sur cette route de palmier qui sent egalement le jasmin, que du bonheur...

     

    On va continuer comme ca jusqu’ a :

     

    CABO DE RAMA :

    Cabo et son fort d’ou l’on a une vue qui nous laisse imaginer de jolies plages...

    On essaye de trouver un hebergement mais on en trouve qu’un pas tres propre, et en discutant avec un jeune : Daniel, il finit par nous proposer de dormir chez lui, moyennant finance bien sur !

    Comme il est sympa Daniel, il nous indique une petite plage, toute desertique... a part Thomas un allemand qui parle tres bien le francais et qui « vit » sur cette plage avec son hamac depuis quelques jours . On sympathise avec ce jeune tout en profitant du coucher du soleil.

    Comme Daniel est une pipelette, il nous raconte sa vie (il est cuisinier sur les bateaux de croisiere en Europe et au Bresil)  et on apprend plein de choses sur la culture Goanaise, il est tres interessant ce gars !

    On profite d’une bonne nuit chez lui, et sa maman nous offre, oui nous offre gratuitement !, un the et des petits gateaux de Noel, qui sont un peu secaw (=sec en breton de Vitre... : Flo) vu qu’on est mi-janvier ;-)

     

    On poursuit notre route, pour arriver a Agonda, notre point final, en seulement 1jour et demi.

     

    AGONDA :

    Les allemands avaient raison Agonda, c’est ce qu’il nous fallait, grande plage avec quelques bateaux de pecheurs et des huttes. Bon un peu trop de cabanes selon Flo certes mais quand c’est beau, il y a des touristes !

    Flo nous trouve une cabane sur piloti a 100m de l’eau !

    C’est les vacances youpi ! On n’avait pas realise a quel point le soleil et la mer nous avaient manques, on se sent presque a la maison. Pour la 1ere fois depuis notre depart, j’ai envie de glander !

    On va rester 3 jours et 2 nuits ici, histoire de recharger un peu les batteries.

    L’ambiance est vraiment cool, on retrouve meme Thomas, l’eau est bonne, on prend des couleurs, que demander de mieux ?!

     

    PALOLEM :

    Par acquit de conscience, on est alle a Palolem car notre cousin le grand Michel nous a dit qu’il en avait un bon souvenir mais malheureusement cela n’a plus rien a voir : la plage est plein de bidochons et de boutiques pour touristes.

     

     

    BILAN DE GOA :

    Vous comprenez donc mieux le titre de ce resume !

    Goa n’a tout simplement rien a voir avec le Nord de l’Inde. Les habitants eux-memes ne veulent pas qu’on dise qu’ils sont Indiens.

    Quand on voit Goa sur la carte de l’Inde, la region est toute petite mais elle possede sa propre identite.

    La majorite est catholique (ancienne colonnie portugaise- les personnes agees d’ailleurs parlent portugais) : ils ne disent pas « Namaste », ils disent « Hello ». Les autres religions sont aussi tres presentes. Ils trouvent bizarre que Flo ne croit en aucune J

    Ils n’ont en moyenne que 2 enfants par couple, car ils veulent privilegier leur education.

    Les gens sont habilles comme des europeens. On reconnait d’ailleurs les « etrangers », les hindous car ils gardent leur habit traditionnel et ce, meme pour se baigner...

     

    Et le plus non negligeable, c’est que les villes sont beaucoup moins sales. D’apres les Goanais si c’est sale c’est a cause de l’arrivee des « Indiens » qui jettent leurs papiers par terre. Mouais, c’est toujours la faute des nouveaux car 2 de nos interlocuteurs goannais qui nous auront dit ca, auront tout de meme jeter eux aussi leur papier par terre (mais plus discretement).

     

    Tout cela a un prix, depuis l’arrivee des touristes dans les 70’s et depuis quelques annees l’installation de riches indiens, les prix ne cessent de flamber d’annee en annee. Nous avons le Lonely Planet 2007, par exemple, le prix en moyenne d’une cabane sur la plage etait de 300R, maintenant il est de 600R.

    Beaucoup de goannais n’ont desormais plus les moyens de rester dans leur region.

     

     

    NB :

     

    En parlant de sous, nous avons fait un bilan de nos depenses depuis notre depart et il s’est revele que nous devons reduire notre budget si nous voulons arriver en Australie debut Juin. On doit donc desormais reduire le budget hebergement (que je ne trouvais deja pas bien eleve).

    Flo se charge donc de cette mission car je ne me sens pas capable de choisir et devoir marchander des hebergments miteux. Il s’en fait d’ailleurs un malin plaisir !

    En general, quand on arrive a la gare dans une nouvelle ville, on va a pied dans le centre (on economise le rickshaw ;-) puis je garde les affaires et Flo part a la recherche d’un lieu ou dormir. Feu, le mot « hotel ».

    Au bout d’une heure maxi (c’est trop long) quand il revient, s’il a le sourire c’est mauvais signe pour moi, c’est qu’il a trouve une chambre sans salle de bain, dans des combles ou avec des cafards. Il marchande le prix pour 50R (meme pas un euro(c’est vrai, mais c’est souvent le quart du prix d’une chambre. Donc si Marie-Jeanne veut continuer les vacances... : Flo) ), il ne lache rien avec ses amis indiens. Je sors avec le roi de la resa qui me fait rever pour pas cher !!!

     


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