• ETAPE 41 - Kota Baru retranquilou – du 11 au 15 avril 2011

     

    Donc passage oblige vers Kota Baru une 2eme fois car c’est la plus grande ville du Nord Est de la Malaisie et si on veut retourner en Thailande c’est par la le plus court.

    On ne sait toujours pas quoi faire :

    - On reprend un billet d’avion pour le Cambodge mais ca coute cher.

    - On retourne en Thailande mais ca fait remonter pour descendre pour Kuala Lumpur dans 3 semaines, c’est jouable.

    - On reste en Malaise mais on ne sait pas trop quoi faire...

     

    On met 2 jours a prendre une decision, on reste en Malaisie, on est de plus en plus lent je trouve, ou on le prend plus cool peut-etre : on reviendra plus facielemnt en Thilande depuis la France pour un futur voyage...

     

    A priori tout le monde dit que Kota c ‘est juste une ville de transit. Mais on a trouve plein de trucs a faire :

    Avec Olivier, notre nouvel ami (qui est tres interessant avec plein d’histoires pationnantes) on a pris un bus pour aller visiter le Kite Center ( le centre des cerf-volants). On s’attendait a un hall plein de cerf-volants, qui est l’embleme de cette region, avec des petites mains en train d’en fabriquer plein. En fait c’est un petit vieux dans sa cabane au bord de la route qui les construit.

    Ensuite on est alle a la plage, plage a perte de vue ou la mer est marron car elle est melangee a la rivire, ou les habitants se rejoigne en fin d’apres-midi (personne se baigne). Ils font du cerf-volant, mangent dans les petites gargottes.

    Un autre jour nous sommes alles voir une demonstration de lutte traditionnelle malaise, de percussions sur noix de coco et de la batik.

    Un soir on a assiste a un concours genre la Star Academie locale avec un jury mais de chant traditionnel malais. On a tenu 3 chanteurs... L 

     

    Il faut savoir que dans cette ville, on entend sans arret des chants d’oiseaux partout. Je me suis rendue compte qu’il y avait des micros dans les arbres. Un jour en se baladant, on a cru atterir avec Olivier dans un restau mais en fait c’etait un magasin de nid de bave de mesanges (ou d hirondelles, on ne sait pas). Tres gentillement le patron nous a invite a visiter sa petite entreprise (qui ne connait pas la crise). En fait, les anciens rois etaient friands ne cette bave aux vertues guerissantes et tres nourrissante. Maintenant les rois ne sont plus les seuls autoriser a en manger. Le marche s ‘est donc ouvert. Les Indonesiens en sont les 1er consommateurs, ensuite les malaisiens, les chinois, japonais et thailandais... Le marchand est soit disant lucratif, si vous ne savez pas ou mettre quelques billes c’est la, le boss nous a dit qu’ils en exportaient vers l’Europe pour les immigres chinois ! A bons entendeurs...

    Ils vendent des nids en plastique (plus facile de recolter la bave que dans un nid de brindilles), des ventilateurs a mettre dans les cabanes/hangars, et des hauts-parleurs qui diffusent des chants d’oiseaux... c’est un vrai business !

    Pour nous faire plaisir, il nous fait gouter un verre melangeant du the et cette bave (cela coute l’equivalent de 4 repas, c’etait donc un honneur. Il y a des bocaux de baves (comme ceux de confiture qui coute plus de 60E). Si on ne pense pas a ce que l’on boit, ca passe, c’est juste la matiere visqueuse qui est bizarre ! Je suis censee avoir moins mal au dos... On ne s’est pas battu pour le finir ca c’est sur.

     

    Sinon un matin je me suis fait le marche local, haut en couleur et en odeur ! Avant il etait en plein air, maintenant c’est un immeuble ouvert.

    Autre particularite typiquement malaise, se sont des hangars (ou tout un etage d’un marche) ou au milieu il y a des chaises et des tables et tout autour des echopes de nourriture, un vend du chinois, un autre de l’indien, un autre de l’europeen... Tu peux donc prendre une chapati indienne avec du riz thai et t’assoir ou tu veux. C’ est tres conviviale.

     

    Un autre jour je suis allee prendre un cours de batik. C’est de la peinture sur soie. Vous savez c’est aussi les pareos kitchs avec des grosses fleurs d’ibiscus dessinees. Je me suis regalee avec le petit vieux qui donnait les cours. C’est pas si complique a faire c’est juste qu’il faut du matos special : pour dessiner les contours il faut cuire un melange de hoax, d’ambre et de bougie !

     

    Un petit paragraphe concernant les malaisiens. Il faut faire une difference entre les malaisiens et les malais. Les malaisiens sont les habitants de la Malaisie. Cette population est composee de malais (groupe ethnique – 62%), indiens (10%) et de chinois (25%)...

    Et toutes ces communautes ont l’air de tres bien vivre ensemble. C’est peut-etre parce qu‘elles sont bien melangees. Tout le monde est tres gentil et tres poli. Les indiens sont meme plus gentils ici ;-)

    Meme si des fois je sens une petite jalousie envers les chinois. La Malaisie se serait d’ailleurs separee de Singapour (et pas le contraire) car il y avait trop de chinois (76%) !

     

    A Kota, il y avait aussi une petite minorites de « blancs » un peu « scotche ». Un polonais avec qui nous partagions une partie de la guesthouse, qui n’arretait pas de dire « fuck », meme en pleine nuit pour insulter notre voisin de lit qui ronflait. Ce dernier est un anglais age qui voyage toute l’annee pour entre autre jouer au golf dans des parties du globe moins onereuses qu’en Angleterre.

     

    Ted et sa copine Coco (qu’il venait de recuperer a l’aeroport) nous sont tombes dessus un soir ! Le monde est petit je vous dis. Ca n’est pas fini...

     


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